5ᵉ Sommet de l'Axe Seine : Erwan La Meur fait deux propositions.

Le 5e Sommet de l'axe Seine, qui s'est tenu le 8 octobre 2024, s'est concentré sur les enjeux liés à la décarbonation, la réindustrialisation et la gestion du territoire. Tous les secteurs : industrie, mobilités, énergie et protection des espaces naturels, sont concernés par ces transformations. L'événement a marqué la présentation du premier Baromètre de la décarbonation de l'axe Seine et a mis en lumière des réflexions sur la maîtrise du foncier, dont la raréfaction pose de nouveaux défis.

Erwan Le Meur est intervenu lors d'une table ronde consacrée à l'optimisation de l'usage du foncier face à sa raréfaction.

Avec pour objectif de renforcer la collaboration entre les acteurs économiques et de favoriser une meilleure coordination autour des enjeux fonciers de la région, le Président de la Communauté Portuaire Seine Aval a proposé la création d'un organe dédié au sein d'Haropa Port, en complément du Conseil d'Orientation et des Cotech, permettant des échanges en amont sur la stratégie foncière, bien avant les mises en publicité.

En contrepartie, les communautés portuaires s'engageraient à développer la charte d'amélioration des ports, afin d'optimiser les infrastructures et pratiques portuaires.
Cette nouvelle organisation viserait à améliorer la communication avec les entreprises. Erwan Le Meur a souligné que pour être pleinement informées et participer efficacement à la stratégie foncière, les entreprises doivent pouvoir échanger plus facilement.

Déjà des réactions se sont faites entendre, Kriss Daranadjou, Directeur général adjoint Développement chez HAROPA PORT, à répondu lors de cette table ronde, que les propositions de la CPSA sont toujours pertinentes, il a voulu compléter cette réflexion en précisant que les stratégies foncières sont souvent très différentes entre le Havre et les autres ports de l'Axe-Seine.

En off, une cadre de Haropa Port a rappelé que les entreprises ne peuvent pas être à l'initiative des appels d'offres, sans quoi elles ne pourraient plus y répondre, et que si cet organe venait à se mettre en place, il faudrait que les échanges se fassent très en amont sur des grandes lignes et non sur les parcelles en particulier.

Le débat est lancé.